cours de l'Argonne, cours d'Albret, rue des Augustins,
rue des Argentiers, rue Ausone
rue des Augustins
rue des argentiers
rue Ausone

Le cours de l'Argonne

C'était bien le chemin de Bayonne que devaitent emprunter les pélerins de Saint Jacques de Compostelle pour leur pélerinage : le Camin de Sent Jacmes au Moyen Âge.
A la fin de la Première guerre mondiale que les municipalités rebaptiseront beaucoup de voies, dont ce cours, du nom de la célèbre bataille sur le front allemand (1914-1918).

A noter que le cours de l'Argonne commence sur la place de la Victoire 1914-1918

Cours d'Albret

César-Phébus d'Albret,
gouverneur de Guyenne en 1670. C'est l'intendant Tourny qui traça ce cours de manière rectiligne. On y trouve deux hôtels particulier sdu XVIIIe remarquables : l'hôtel Basquiat (n°53, rectorat) et l'hôtel Poissac (n°79)
Sous la Révolution, il portait le nom de cours Messidor (de Aristide Briand à rue des frères Bonnie) et de cours Thermidor pour l'autre partie (de la rue des frères Bonnie à la rue Montbazon).Selon le calendrier révolutionnaire, messidor est le mois des moissons (fin juin - début juillet) et thermidor (chaud) de fin juillet - début août

Le nom d'Albret apparait pour la première fois en 1788.


Rue des Augustins

Ce nom fait référence au couvent des Augustins fondé en 1283.
Rue des Argentiers

Rue des Dauradeys puis des Auradeys jusqu'au XVe siècle. C'était la rue des orfèvres ou argentiers.


Rue Ausone

Jules Ausone
, sénateur de Rome et de Bordeaux. Né à Bazas en 287 et mort à Bordeaux. auteur de plusieurs ouvrages.
Cette inscription se trouve à l'angle de la place du palais derrière la porte Cailhau.
Rue Richelieu a été "bûché", effacé. Pourtant les noms avant la Révolution sont très peu abimés. Ils sont souvent présent avec les noms gravés pendant la Révolution.
Le duc de Richelieu est l'arrière-petit-neveu du célèbre cardinal. De son vrai nom Louis-François-Arnaud de Vignerot-Duplessy, il fut duc de Guienne. Il s'opposa à la Jurade, la Mairie au Parlement de Bordeaux. C'est lui qui refusa l'architecte bordelais Lhote au profit de Victor Louis (parisien) pour la construction du Grand Théâtre.
La place Richelieu devint place Jean-Jaurès. Il existe aussi le quai Richelieu.