Cours Victor Hugo, cours de Verdun, rue Verteuil, place de la Victoire, rue Victoire-Américaine
cours Victor Hugo
cours de Verdun
rue Verteuil
place de la Victoire
rue Victoire-Américaine




Cours Victor Hugo.
Ce cours a été construit sur les anciens "fossats" du XIVe siècle qui ont été comblés. En partant de la porte de Bourgogne face au pont de Pierre, on trouve les inscriptions de fossés des Salinières qui deviendront fossés de Bourgogne. De part et d'autre de la Grosse Cloche ou porte Saint Éloi c'étaient les fossés St Éloy que les pélerins de St Jacques se devaient de franchir. Puis en remontant le cours, les fossés des carmes et les fossés des tanneurs (cours Pasteur).
Une partie des fossés des Salinières faisait face à la Maison commune, ancien hôtel de ville entre les rues Saint-James (Grosse Cloche) et la rue Sainte Catherine. Cette Maison commune fut détruite au début du XIXe siècle. Elle est devenue place du Marché (actuel parking Victor Hugo). On trouve l'inscription "fossez de l'Hôtel de ville" à droite en descendant vers la Garonne contrairement aux autres inscriptions.



Cours de Verdun

Nommé ainsi en l'honneur de la célèbre bataille après la Grande Guerre.
Ce cours relie la place Tourny au cours Portal. Il longe le Jardin Public nommé sous la royauté Jardin Royal dont on retrouve encore les inscriptions.
C'est l'intendant Tourny qui en 1746 eut l'idée de ce jardin.
Au n°17 de ce cours on peut admirer l'hôtel Nairac construit par Victor Louis en 1781(actuellement la cour administrative d'appel de Bordeaux).

Cours du Jardin Royal puis Cours du Jardin Public et cours de Verdun.

Rue Verteuil

Baron Marc Antoine de Verteuil, marquis de Maleret (1718-1803). Officier supérieur, il défendit le château d'Arenstein avec 500 hommes contre le général Luckner commandant de l'armée du Nord en 1792.
Ce nom était aussi une seigneurie appartenant au baron de Lalande.
Sous la Révolution elle devint rue du Bec d'Ambès. A la suite des affrontements entre Gironde et Montagne, les députés girondins furent arrêtés. Les Bordelais protestèrent. Bordeaux devint une ville proscrite. On effaça le nom du département de la Gironde pour celui du département du Bec d'Ambès en 1793. Elle retrouve son nom actuel en 1794.




place de la Victoire

En souvenir de la victoire qui mit fin à la guerre de 1914-1918.

Cette place s'appelait autrefois place St-Julien puis place d'Aquitaine.
Elle est dominée par la porte d'Aquitaine construite par Potier en 1752.
Elle prit le nom de place de la Convention en septembre 1792 date à laquelle se réunit la Convention qui abolira la royauté.
Une partie de la place d'Aquitaine était fermée par la porte d'Aquitaine (voir les inscriptions), délimitant une place intérieure d'Aquitaine.
(du côté de la rue Ste Catherine)

Rue Victoire Américaine

D'abord un prénom dut à l'épouse du faïencier Hustin lors du percement de cette nouvelle voie par Laclotte et Blaise.
L'adjectif américaine viendrait du fait que cette épouse est dite "américaine" mais aussi du fait que M. Soissons, un véritable américain bâtit un immeuble dans la rue Victoire.


Cours Victor Hugo, cours de Verdun, rue Verteuil, place de la Victoire, rue Victoire-Américaine