Le musée est situé dans l'ancienne propriété du plus important mécène et collectionneur de l'École de Nancy, Eugène Corbin.
Vers 1904, un pavillon circulaire abritant un aquarium est construit dans le jardin, à l'initiative d'Eugène Corbin. La toiture en forme d'ombrelle témoigne de l'inspiration japonaise. La porte et les impostes des fenêtres sont ornées de vitraux de Jacques Gruber.
Exemple unique en France, le musée de l’École de Nancy est entièrement consacré à un mouvement artistique de renommée internationale: l’Art nouveau.
En 1901, des artistes créent une association intitulée: École de Nancy ou Alliance Provinciale des Industries d’Art. Le but est de montrer le dynamisme de la production artistique nancéienne et de donner à cette production les moyens de se développer.
Détail de la table "Le Rhin", d'Émile Gallé,1889, en collaboration avec Victor Prouvé et Louis Hestaux. Noyer, marqueterie de bois divers.
Au sol, des mosaïques avec des motifs en queue de paon et de nénuphars.
Dans cette grosse maison bourgeoise construite à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, on marche aussi sur des carreaux de ciment, revêtement très prisé à l'époque.
Le musée ne présente pas une stricte reconstitution de l’époque 1900 mais, par la mise en situation d’œuvres, il essaie de restituer l’atmosphèrede cette période.
Sur la cheminée, Louis Majorelle et Daum Frères, lampe Figuier de Barbarie, modèle créé en 1903. Bronze patiné, verre soufflé-moulé.
Piano à queue La mort du cygne de Louis Majorelle (1905).
Sculpture Victor Prouvé, La Nuit, 1894. Bronze
Émile Gallé, lampe Ombelle posée sur la "table aux pavots". Marqueterie à décor de dahlias et papillons (1896).
Emile Gallé, étagère Bambou, modèle créé en 1894. Noyer, marqueterie de bois variés et bronzes patinés.
Louis Majorelle, Daum Frères, Lampes - flambeau Magnolia, modèle réalisé en 1903 (posées sur le meuble).
Auguste Majorelle père de Louis (1825-1879), Piano à queue, 1878, bois sculpté et peint, vernis Martin, applications de faïence.
Influences orientales.
Jacques Majorelle (1886-1962) est un peintre français. Fils de l’ébéniste Louis Majorelle, il baigne dans le courant art nouveau de l'École de Nancy. Il deviendra architecte et décorateur.
Eugène Vallin, salle à manger Masson, 1903-1904
Jacques Gruber, vitrail aux Roses, vers 1906.
Vitraux encadrés par les appliques “chardon” conçues par Daum et Majorelle pour la Chambre de Commerce et d’Industrie nous rappellent la devise nancéenne “Qui s’y frotte, s’y pique".
Plafond Victor Prouvé, Les fruits
Salle à manger pour Charles Masson avec lustre conçu par Daum et Majorelle.
Louis Majorelle, chambre à coucher de la Villa Majorelle, vers 1903-1905.
Jacques Gruber, vitrail Luffas et Nympheas, 1907-1908. Verres polychromes à plusieurs couches gravés à l'acide.
Émile Gallé, lit Aube et crépuscule, 1904. Palissandre, ébène, nacre, verre.
Vicor Prouvé, portrait d'Émile Gallé vers 1892. Né à Nancy, Émile Gallé était industriel, maître verrier, ébéniste et céramiste français. Il est fonateur et premier président de l’École de Nancy en 1901.
Lustre Ombelle d'Émile Gallé.
Louis Hestaux (1858-1919) Le peintre sur faïence.
Emile Gallé, Girandole, modèle créé en 1902. Verre multicouche, gravure, fer forgé.
Émile André, chambre à coucher.
Jacques Gruber, cabinet de travail Masson, 1903-1904.
Lustre “Au gui l’an neuf” de Jacques Gruber, dans le bureau Masson.
Au fond contre le mur, Gauthier-Poinsignon, meuble-vitrine avec panneau de cuir d'Edmond Lombard.
Chambre Corbin vers 1907-1908 crée par Eugène Vallin.
Rupert Carabin Coffret à bijoux 1897
Photo d'Émile Gallé.
À droite, Emile Gallé, Amphore du roi Salomon, 1900. Verre soufflé, inclusions métalliques, gravure à la roue, applications ; monture en fer forgé.
Henri Bergé (Diarville 1870 - Nancy 1937) Vitrail La Lecture.
Koenig et Lafitte Vitrail "Jasmins de Virginie".
Gallé, Surtout Les Pontédéries.
Victor Prouvé et Camille Martin -coffret La Parure -1894
Coupe rose de France (1901), pièce maîtresse d'Émile Gallé. En homage à Léon Simon, créateur de la société d'horticulture de Nancy.
Jacques Gruber, Vitrail "aux paons et aux colombes" 1904 verre multicouche, verre peint, verre américain chenillé, verre américain irisé, gravure à l’acide.
Détail véranda dite de la Salle (1904).